- Un héritage à partager, aujourd’hui, la spiritualité des cinq attitudes :

Toute sa vie, le père Parent s’est appliqué à rechercher la volonté de Dieu pour être guidé dans son apostolat. Depuis que l’Esprit Saint lui a inspiré la spiritualité des cinq attitudes, il s’en est fait un principe de vie personnelle et s’en est servi comme instrument d’évangélisation. Il a annoncé ce message comme la bonne nouvelle d’une vie pacifique, sur les pas de Jésus, et il s'est assuré que cette bonne nouvelle soit portée par la suite grâce aux contacts des personnes qui l'ont vécue.  

- Un grand détachement : rejoint la communauté d’Oblats à la Résidence Reine-des-Apôtres :

Avec l'approche imminente de la vente du Campus du siège social des Oblates, sur le boulevard qui porte son nom, il déménage à Cap-de-la-Madeleine, et rejoint une communauté d'Oblats à la Résidence Reine-des-Apôtres. Bien que les oblates qui étaient à son service l'aient suivi, ce fut pour lui une grande épreuve: depuis plus de 50 ans, il vivait avec les oblates et avait toujours été au cœur des activités du siège social. Même s'il n'était plus dans l'administration depuis plus de 35 ans, il était au courant de tout, s'intéressait à toutes et s'émerveillait toujours de l'action de l'Esprit Saint dans l'apostolat de chacun, chacune. Il a souvent répété que, comme femmes, les oblates lui ont appris la tendresse.

- En marche vers la Maison du Père, le 17 mai 2009 :

Devenant nonagénaire, sa santé diminuant de plus en plus, il a dû laisser son travail d'écriture. Cependant, il n'a jamais cessé d'être un apôtre. Tous les jours quand il le pouvait, il se rendait sur les terrains du Sanctuaire pour y réciter son chapelet. Il jasait avec les enfants, les pèlerins, les habitués du Sanctuaire. Il s'est ainsi fait un groupe d'amis qui l'accompagnaient dans sa prière. Plus tard, il ne pouvait plus dépasser la véranda de la maison, mais ses fidèles amis le rejoignaient toujours.

Finalement, sa santé devint plus sévèrement atteinte, au point qu'il avait besoin de soins infirmiers qui ne se donnaient pas à la Résidence Reine-des-Apôtres. Son supérieur le rencontre pour lui annoncer un autre déménagement. « Mon supérieur m'a donné une obédience ». On l'amena à la Résidence Notre-Dame à Richelieu.

C'est là qu'à la suite d'une fracture de la hanche, il s'éteint le 17 mai 2009, quelques mois avant son quatre-vingt-dix-neuvième anniversaire. Ses funérailles furent célébrées dans la Basilique de Notre-Dame-du-Cap, et il fut inhumé près de sa mère, dans le lot des Oblates au Cimetière Sainte-Madeleine, Cap-de-la-Madeleine. Ce fut un moment émouvant, révélant l'ampleur de son rayonnement dans toutes les classes de la société, chez d'innombrables personnes qui le considéraient comme leur père spirituel.