Le mot SERVIR peut parfois faire peur quand il évoque une relation d’infériorité envers les autres. Pour moi, « Être de service » veut dire aider quelqu’un en le favorisant, en lui étant utile et disponible. Être ouvert aux besoins des autres, c’est donner, offrir, présenter et c’est davantage être « volontaire » dans la main des autres.
Jésus, en se faisant serviteur, m’invite à marcher à sa suite et à rester en état de service.
Être de service, ce n’est pas seulement rendre des services quand ça me convient, mais, au contraire, c’est être attentif, respectueux et davantage à l’écoute des besoins des autres.
Il est impossible de se définir comme une personne de service en ignorant les autres.
Rappelons-nous que, chaque fois que je rends service à quelqu’un, c’est Dieu que je sers. Tout service doit être libre, sans obligation.
Servir est bénéfique pour l’évolution normale de sa personnalité, de son caractère, de tout son être. Accepter de servir, se reconnaître officiellement comme un être de service, c’est un signe de santé physique, morale et spirituelle.
Ouvrons nos yeux car les occasions de servir ne manquent pas. Servir, c’est vivre comme Jésus. Quand je suis avec quelqu’un, j’essaie de me donner à 100 % surtout par ma présence et mon écoute.
La vie va vite, mais, pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour appeler une amie, un membre de ma famille, un voisin. Malheureusement, nous passons trop souvent à côté de cette occasion.
Finalement, n’oublions pas que les petits gestes sont de bons services. Il m‘arrive souvent de répéter cette phrase : « Seigneur, je m’engage encore à te servir en servant mes frères et mes sœurs. »
Amen.
Maribel Mendoza, Volontaire de Dieu à Drummondville