Étant donné que ma santé ne me permet plus de participer aux célébrations eucharistiques de ma paroisse, je les vis autrement par l’intermédiaire de la messe télévisée ou sur mon portable. Je me prépare en me créant une atmosphère propice à la prière avec une Icône de la Parole et un cierge allumé, de petits gestes qui font toute la différence.
Le fait d’être devant mon Icône et mon cierge allumé -- ces deux sacramentaux bénits qui sont des signes sensibles et sacrés porteurs d’une réalité spirituelle--me permettent d’être en PRÉSENCE plus consciente du Grand Mystère de Foi de la Transsubstantiation qui se déroule durant la Célébration eucharistique. Cette démarche m’a donné le goût d’approfondir davantage le sens des sacramentaux et leur symbolique. Catéchisme de l'Église catholique nos 1667-1679.
Je ressens davantage le Christ qui se rend présent à moi, en union avec toute l’Église, en communion avec les personnes qui s’unissent à cette célébration - dont nous formons une petite communauté virtuelle - avec mes compagnes de l’Institut, les personnes que je porte dans mon cœur et à toutes les intentions de prière qui me sont confiées. Par la communion à ce pain et à ce vin, nous devenons Corps du Christ, prolongement par la communion spirituelle, méditation, oraison… (Vie de prière - Const, 1,18-1,25).
[… Le pape François a expliqué la notion de « mémorial »: « Jésus ne nous a pas laissé seulement des paroles, parce qu’il est facile d’oublier ce qu’on lit. (…) Il nous a donné une Nourriture, et il est difficile d’oublier une saveur, (…) un Pain dans lequel Il est là, vivant et vrai, avec toute la saveur de son amour ». Il a aussi souligné la force de guérison de l’adoration eucharistique: « L’adoration poursuit en nous l’œuvre de la Messe…] (Extrait du message du pape « Dans l’Eucharistie Dieu guérit, le 14 juin 2020 »).
Pierrette Lévesque
Région Amérique du Nord Est
Mars 2021