vendredi, 30 avril 2021 16:11

Comment j’ai vécu la pandémie

rita gabriella serafini italieOn m’a demandé un témoignage sur la manière dont j’ai vécu cette période particulière de la pandémie.

Tout d’abord, je sens le devoir de remercier le Seigneur parce que j’ai toujours eu une bonne santé. Et maintenant, j’ai reçu la deuxième dose du vaccin. Je suis privilégiée parce que je fais partie du secteur sanitaire en tant que pharmacienne et maintenant je suis plus tranquille.

Dès la première annonce du confinement, mon premier sentiment n’a pas été de peur mais plutôt de fierté; en effet, nous étions parmi les commerces ouverts par nécessité. En fait, à part la distribution de médicaments, une première nécessité pour la population durant ces journées-là, j’ai souvent eu à conseiller et réconforter les personnes qui entraient dans la pharmacie ou qui nous téléphonaient parce qu’elles avaient des questions. Nous avons été un pont entre les patients et les médecins, nous étions plus facilement joignables. De plus, nous avons collaboré avec la Protection Civile pour rejoindre les malades de la Covid qui devaient être en quarantaine. J’ai vraiment eu des occasions de mettre en pratique notre troisième «5».

Il y a eu, certes, des moments de découragement; c’était difficile d’appliquer tous les nouveaux décrets de loi : nettoyage extraordinaire, difficulté à trouver les moyens de sécurité, non disponibilité des masques, grande fatigue. Je restais toujours tard au travail.

La messe quotidienne m’a beaucoup manqué, ainsi que les rencontres avec les oblates et avec les amis du mouvement Communion et Libération. En réalité, avec ces derniers, nous nous sommes immédiatement installés avec Zoom et nous avons tout de suite repris les rencontres hebdomadaires. La technologie a été une ancre de salut.

Puis, quand les églises ont pu rouvrir au culte, je me suis tout de suite mise à la disposition pour le ménage… C’était la première chose à faire pour assurer la sécurité. Si, précédemment, nous faisions le catéchisme, ou au centre d’accueil, des processions, maintenant il fallait nettoyer, désinfecter, donner des détergents, du gel désinfectant, des masques, en somme les nouvelles œuvres de charité.

Les retraites et les rencontres d’équipe nourrissent notre esprit. Nous sommes faits pour vivre en fraternité mais nous maintenons toujours une solide espérance. Le Seigneur se rend toujours présent et il nous utilise pour vivre son amour à chaque instant.



Rita Gabriella Serafini
Italie Mars 2021

 

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